[ LUMIERE ] - Jérôme Allart

Le jour s’infiltre dans le salon en se glissant le long des persiennes d’une vidéo. Dehors et dedans, la lumière naturelle rentre en trompe l’œil. Projecteurs de théâtre, vidéos et films IRM, la lumière artificielle se joue de nous. Elle fait apparaître et disparaître un lieu, un temps, un être. Devant les écrans de fils, il n’y a plus rien derrière. Derrière, les écrans de fils ne sont plus là. Entre, il y a le spectateur, le visiteur,  le cylindre IRM, un salon et tout l’espace que l’on veut bien imaginer. Jérôme Allart s’est tout d’abord intéressé à la photographie, en reportages et prises de vue. En passant d’abord par le cinéma, il crée des lumières pour le spectacle vivant depuis dix ans, entre autres pour Philippe Ferrant, Guillaume Junot, Tiina Kaartama et Philippe Vallepin. La composition visuelle et la lumière comme matière vivante dans le spectacle sont fondamentales dans son travail.

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